Ambiance tamisée et psychédélique, The Black Shores ont instauré d'entrée de jeu un climat planant et blackangelien. Un public aprobe d'un soutient exemplaire à la mise en place d'un écosystème psychiatrique si nécessaire au bon épanouissement musical. Claviers et guitares des plus pures s'enchaînent sur un rythme endiabléle tout rappelant parfois ceux que l'on vénèrent encore aujourd'hui sous le nom "des portes".
Les perceptions accérées, La Faction profite de nouveau d'une bonne dynamique. Le groupe écorche les notes de nombreuses fois mais obtient un échange spontanné avec nos hotes. Nico (ex-Gordon Booze) transcende par des improvisations des plus remarquables et inédites à la trompette sur quelques morceaux. Une cagoule dévissée sur un slam profanateur, deux versions de Power Plan entrecoupées, d'un God's Aïa et d'un Wake Up apocalyptiques, la prestation s'achève juste après les minuit en pleine effusion de sang et de sueur.
À noter que La Faction bat son record en densité de vomi au mètre carré auprès des principaux agents de l'Empire ayant eu écho de la manifestation qui ont été recensé. Un assassinat au Groënland a été revendiqué par Le Front d'Élite Unifié Jeunesse en guise de représailles à notre concert. On pourra se glorifier de 886 € de dégâts matériels et d'infractions aux mœurs (que nous amenderons en monnaie de singe).
Le Charcutier-Coiffeur