À cœur vaillant, rien d’impossible ! La Faction sait bien que caresse de chien donne des puces et que ce n’est que seulement au pied du mur qu’on voit le maçon. En effet, il faut battre le fer quand il est encore chaud et nous sentons qu’il faut viser haut pour ne pas tomber trop bas.
Or la caque finit toujours par sentir le hareng. Nous en sommes au temps de battre en brèche pour catéchiser nos structures rythmiques, compénétrer les thèmes, dompter les mises en place, tout en s’aguerrissant de nos effronteries.
Parallèlement, il nous nous redevons de courir le guilledou sans avoir à cracher au bassinet subséquemment. Et ce, sans lâcher la proie pour l’ombre. Nous ne nous accouardissons point des suppliques ultérieures, car la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe qu’incarne notre orphéon.
Nous aspirons à être cette goutte de sang qui fera déborder l’amphore, même s’il est notoire que dans notre spécialité, par avance les dés sont pipés. Nous n’omettrons pas de délivrer une main de fer dans un gant de velours.
De toute manière, nos contemporains imposteurs illégitimes tenant le haut du pavé sont autant de montagnes qui accouchent de souris. On ne lance pas de pierres quand on vit dans une maison de verre. Ces renommées populaires devraient savoir qu’on ne tond pas un œuf.
Qui veut la paix prépare la guerre et qui veut voyager loin ménage sa monture. Cela ne sert à rien de devenir un jour l’homme le plus riche du cimetière. Tant que le chien pisse, le lièvre s’enfuit et une abeille vaut mieux que mille mouches. Il ne faut pas puiser au ruisseau quand on peut puiser à la source.
Ariel Charogne, Le César de la Shoah dans la date.